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Cas cliniques

Cas traités uniquement avec froggymouth

Correction spontanée d’une déformation alvéolaire après le port d’un Froggymouth

Ce patient est arrivé à l’âge de 5 ans (photo en haut à gauche) avec une dysfonction associée à une déformation alvéolaire. En deux mois (photo en haut à droite) on a rétabli un équilibre fonctionnel grâce au port du  Froggymouth seul et la déformation a réduit de plus de moitié.

Il a ensuite connu une évolution spontanée entre ses 5 ans (photo en bas à gauche) et ses 8 ans (photo en bas à droite). La normalisation des fonctions a entraîné une reprise d’une croissance eumorphique et un alignement dentaire et occlusal satisfaisant.

Correction de la dysmorphose chez une patiente âgée de 4 ans    

Cette petite fille de quatre ans présentait une béance incisive isolée. Elle a porté le dispositif entre le 31 mars et le 1er juin. La dysmorphose a continué à se corriger spontanément, et le résultat obtenu le 11 octobre laisse présager une occlusion physiologique en denture définitive sans retouche orthodontique.

Amélioration d’une béance incisive

Le simple port de Froggymouth a permis une quasi normalisation de la béance en deux semaines

Malformation Lymphatique et multikystes dans l’oropharynx

Ce patient est arrivé au cabinet du Dr Fellus avec une malformation lymphatique et des multikystes dans l’oropharynx. Selon ses parents, sa respiration buccale ainsi que sa posture linguale avait un réel impact sur sa vie sociale. Dès la première utilisation du Froggymouth, on constate un changement immédiat de la posture linguale.  Après quelques semaines de port, on remarque que la langue s’est postériorisée, se trouve souvent à l’intérieur de la cavité buccale et que l’apex est moins proéminent. Cette étape a permis à l’équipe soignante de l’hôpital Necker-enfants Malades de différer une glossectomie initialement programmée.

Cas traités avec le Froggymouth et d’autres traitements

Résulats avec Froggymouth et un traitement orthopédique précoce

Ce patient âgé de quatre ans et demi, traité par le docteur B. Ngo, présentait une amélogénèse imparfaite, et une béance antérieure de canine à canine provoquée par le port d’une tétine jusqu’à ses quatre ans.
Une plaque à charnière postérieure avec plans molaires a été posée début juin 2018. L’occlusion inversée s’est passée en trois mois. Puis un dilatateur du haut a été posé en septembre 2018 et le Froggymouth a commencé à être utilisé au même moment.

Résultats avec Froggymouth et une plaque maxillaire

Sur ce patient, traité par le docteur Carine Ben Younes-Uzan, des résultats ont été obtenus en six mois grâce à une plaque maxillaire et Froggymouth.

Froggymouth chez l’adulte, cas traité par le Dr Couchat

Michelle, 50 ans, avait une béance antérieure et refusait toute chirurgie. Elle présentait béance antérieure importante (5mm) de canine à canine dans une endo-alvéolie maxillaire. Ces deux signes témoignent des dysfonctions linguales de la patiente, et plus particulièrement d’une déglutition atypique, dans laquelle nous retrouvons une contraction excessive des muscles buccinateurs (causant l’endo-alvéolie) et une pulsion linguale (entraînant la béance antérieure).
Le plan de traitement consistera donc à sortir la patiente de la spirale dysmorpho-fonctionnelle par une rééducation de la déglutition avec Froggymouth et à corriger la béance antérieure par égression des incisives associée à la rétraction des incisives mandibulaires, et ingression des molaires.
En fin de traitement, la déglutition atypique de la patiente est rééduquée, et le recouvrement antérieur est acceptable. La patiente présente toujours une occlusion de classe I. Des fils collés ont été apposés aux deux maxillaires et un suivi régulier est de rigueur pour prévenir toute récidive fonctionnelle.

Froggymouth et toboggan orthopédique

Depuis que Marc a 2 ans et demi, chaque praticien consulté explique à ses parents qu’on ne peut rien faire d’autre qu’attendre qu’il soit en âge de subir une chirurgie.
Marc a 4 ans quand le Dr Fellus lui propose de traiter autrement cette rétromandibulie majeure: Un « toboggan » orthopédique et le port de Froggymouth pour stimuler la prolifération des cellules préchondroblastiques et une reprise de la croissance mandibulaire.
Deux ans après, Marc est en classe I et il n’aura besoin d’aucune opération.

Cas complexes traités uniquement avec le Froggymouth

Résultats sur un patient atteint de malformation lymphatique

La malformation lymphatique (ML), anciennement appelée lymphangiome, est une malformation bénigne des vaisseaux lymphatiques de nature hamartomateuse ayant pour origine une séquestration du tissu lymphatique qui a conservé son potentiel de croissance. La prognathie mandibulaire est induite par un volume lingual trop important à l’origine d’une dysposture trop antérieure. Le port de Froggymouth a permis un repositionnement de la partie postérieure de la langue avec ralentissement de la croissance mandibulaire et antériorisation de l’étage moyen de la face.

Résultats sur une patiente atteinte d’angiome

L’hypervascularisation du côté gauche a stimulé la croissance de l’hémiface et engendré une dysposture linguale. La rééducation a permis de ne corriger que partiellement la dysmorphose, mais suffisamment pour permettre une fonction masticatoire bilatérale.

Résultats sur une patiente narcoleptique

La narcolepsie-cataplexie est une maladie du sommeil très invalidante qui se caractérise par des accès incontrôlables d’endormissement pouvant survenir au milieu d’une activité dans la journée et par des brusques relâchements du tonus musculaire, sans perte de conscience, principalement déclenchés par des émotions (rire, surprise, récit d’une histoire drôle). Les symptômes peuvent aller d’un relâchement des muscles faciaux à peine perceptible à l’abandon de la mâchoire ou de la tête, une faiblesse aux genoux, ou un effondrement total.
Un nombre important de cas ont été diagnostiqués à l’hôpital Robert Debré suite à la campagne de vaccination contre le virus H1N1. Les troubles de l’attention qui sont associés rendent les rééducations classiques difficiles avec un fort taux d’échec.
L’approche bottom-up permet des résultats immédiats sans contrainte pour l’enfant.
Il est intéressant de noter que, sur l’ensemble des patients examinés, la moitié ne présentait aucune déformation alors que les déformations étaient importantes dans l’autre moitié. L’interrogation des parents faisait ressortir que, lorsque l’occlusion était correcte au moment de l’expression des premiers symptômes de la maladie sans doute liée à une déglutition physiologique, il n’y avait aucune modification occlusale. En revanche, les dysmorphoses existant précédemment s’aggravaient presque systématiquement.

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